Ce lundi 4 février, la 9ème édition des Bruits de Langues démarre à l’université de Poitiers. Le festival s’ouvre par une série de discours de la part de ses partenaires. Des encouragements et des remerciements envers Martin Rass, Stéphane Bikialo et les étudiantes du Master LiMès, organisateur.trice.s de ce festival unique en France.
« Rencontrer la littérature, la poésie, s’intéresser aux auteurs contemporains, sont de véritables atouts dans notre société. »
Nous dit la vice-présidente en charge de la culture.
Pour clôturer cette cérémonie d’ouverture, un hommage est rendu à Jean-Richard Bloch (écrivain, homme politique, journaliste et poète français du XXème siècle) avec la lecture d’un extrait de son livre Destin du Siècle (Chapitre 3 : Entre Apollon et Marsyas).
Elitza Guerguieva
Elitza Gueorguieva prend ensuite place devant l’assemblée. Lumière tamisée. Décor sombre. Elle nous raconte le procédé qui l’a menée à écrire son premier roman Les Cosmonautes ne font que passer. Pour ce faire, elle utilise une pointe d’humour accompagnée d’objets divers et variés: une photo de son chien, une médaille, une carte postale… Le récit d’une jeune narratrice qui rêve de devenir cosmonaute, comme Iouri Gargarine, dans une Bulgarie post-communiste.
Camille Cornu
Elitza est ensuite rejointe par Camille Cornu, autrice du roman Habilités sociales. Les deux romancières échangent sur leurs différentes expériences. Elles sont en effet toutes les deux issues du Master Création Littéraire de l’université de Paris 8.
Marie Cosnay
16h. La conférence avec Marie Cosnay démarre. Autrice d’une trentaine de livres. Publiée chez différents éditeurs. On ne la présente plus. Elle est venue nous présenter son dernier ouvrage Éléphantesque. Mêlé d’archives et de narration c’est un livre conçu en famille qui malgré le sujet qu’il traite a donné du plaisir à l’autrice.
Alexander Kluge
En fin d’après midi, on contacte Alexander Kluge, cinéaste et écrivain allemand, via Skype pour une conférence interconnectée. Une rencontre traduite et animée par Martin Rass. Des scènes extraites de sa filmographie viennent imager son cinéma militant, notamment sur l’édition de ses œuvres complètes sous le titre La Chronique des sentiments, deux volumes déjà sortis.
Comment accueillir ?
La journée se termine à l’Espace Mendès-France qui ouvre exceptionnellement ses portes un lundi pour nous accueillir. On y retrouve Marie Cosnay en compagnie de Camille Louis pour un échange sur la langue de l’hôte. Une discussion très émouvante sur la migration et l’accueil des migrant.e.s en France comme ailleurs.
Une belle réussite pour ce premier jour de festival.