Bruits de Langues 2019
artistes, auteurs, autrices invité·es
• Lundi 4 février:
Née en 1982 en Bulgarie, Elitza Gueorguiva est autrice, cinéaste et performeuse. Elle vit et travaille à Paris depuis plus de quinze ans. Ces études de cinéma et de création littéraire lui permettent de se livrer à des activités artistiques qui lui tiennent à cœur, sur différents supports. Ses œuvres, qu’il s’agisse de documentaires ou de textes, sont animées par cette même volonté de présenter le parcours d’une adolescente qui tente de se construire malgré la chute de la République populaire en Bulgarie. Ce parcours est le sien, mais il est surtout celui, universel, d’une jeune femme qui vacille entre liberté nouvelle et nihilisme.
Camille Cornu est née en 1987. Après avoir obtenu un master de recherche en littérature, elle commence à écrire pour des supports divers tels que la télévision ou pour Nonfiction, un média participatif. Elle a été diagnostiquée autiste, ce qui lui a inspiré F84.5. Par le biais de l’écriture, le but de l’autrice est de faire évoluer les préjugés et la manière dont les autistes sont vu·es par la société. Cette question des relations sociales est un thème récurrent de son œuvre, comme dans son dernier livre, Habilités sociales, qui reprend l’idée d’un manuel éponyme.
Bibliographie
• Habilités sociales, Flammarion, 2017.
• Nos corps seront témoins, E-fractions éditions, 2015.
• F84.5, Jacques Flament, 2014.
• L’Intime n’a jamais été aussi politique ici-bas, E-fractions éditions, 2014.
C’est Flaubert qui disait « Je suis un homme-plume. Je sens par elle à cause d’elle, par rapport à elle et beaucoup plus avec elle ». Autrice d’une trentaine d’ouvrages depuis 2003 (Que s’est-il passé ?), parus chez Cheyne, Verdier, NOUS, Laurence Teper, Quidam, Publie.net, L’Ogre, Marie Cosnay est une femme-plume. Son « éléphantesque énergie », elle la doit à une attention permanente à l’autre, que cet autre soit Marc Bourguedieu, arrière cousin, résistant, déporté, dénoncé et tué (Éléphantesques), Ovide (Les Métamorphoses), Stendhal (Vie de HB), ou ces étrangers qu’elle accueille, écoute, et soutient et dont il ne faut pas dire le nom pour les protéger (Entre chagrin et néant). L’archive (passée et présente) et l’identité (intime et collective) sont au cœur de son
travail.
Bibliographie sélective
• Épopée, éditions de L’Ogre, 2018.
• Éléphantesque, Cheyne, 2018.
• Les Métamorphoses (trad.), L’Ogre, 2018.
• Aquerò, L’Ogre, 2017.
• Vie de HB, NOUS, 2016.
• Jours de répit à Baigorri, Créaphis, 2016.
• Sanza lettere, L’attente, 2015.
• À notre humanité, Quidam éditeur, 2012.
• Comment on expulse, responsabilités en miettes, éditions du croquant, 2011.
• Entre chagrin et néant. Audiences d’étranger, Laurence Teper, 2009, rééd. Cadex, 2010.
• La Langue maternelle, Cheyne éditeur, 2010.
• Villa chagrin, Verdier, 2006
Alexander Kluge, né en 1932, est un auteur-cinéaste allemand inclassable : il fait du cinéma, de la télévision, mène des entretiens, écrit, seul ou avec Oskar Negt, son alter ego. La bombe qui l’a épargné à l’âge de 13 ans lors du raid aérien de l’aviation britannique sur sa ville natale de Halberstadt à un mois de la fin de la guerre 45 apparaît comme un événement-clé de sa vie. Il a fallu attendre les années soixante-dix, pour que Kluge l’aborde dans une enquête, où il confronte, parmi toutes les pièces à conviction, les souffrances des civils allemands à celles des travailleurs et travailleuses forcées du camp de travail à proximité de la ville, lien indispensable pour que l’auteur puisse faire son deuil. Toute sa biblio- et filmographie sont ainsi traversées de la grande et de la petite histoire, document et fiction. Depuis 2012, Vincent Pauval et son équipe entreprennent un travail herculéen pour publier La Chronique des sentiments en 5 volumes. Inédite par son organisation et aussi protéiforme que sa filmographie, cette édition fera référence d’œuvres complètes et critiques.
Bibliographie sélective
• Chronique des sentiments, Livre 2 – Inquiétance du temps (dir. Vincent Pauval), P.O.L, 2018.
• Chronique des sentiments, Livre 1 – Les Histoires de base (dir. Vincent Pauval), P.O.L, 2016.
• L’Utopie des sentiments – essais et histoires de cinéma, Presses universitaires de Lyon, 2014.
• Décembre – entretiens avec Gerhart Richter, Diaphanes, 2010.
• Profession arpenteur – Entretiens avec Heiner Müller, éd. Théâtrales, 2000.
Camille Louis est dramaturge, philosophe et enseignante à Paris 8. Elle-même nomade, vivant entre Paris et Athènes, s’investit depuis depuis longtemps et plus particulièrement depuis sa rencontre avec Etienne Tassin, philosophe, trop tôt disparu, dans les mondes communs, à créer, à défendre et faire vivre, comme on peut le lire dans un numéro de la revue Tumulte, qu’elle a co-dirigé avec Etienne Tassin. Elle a été invitée à Bruits de langues pour dialoguer avec Marie Cosnay, écrivaine et militante du pays basque.
Bibliographie :
avec Etienne Tassin, Tumultes, n° 51. Cosmopolitique en exils : des xénopolis à l’édification d’un monde commun, 2018.
• Mardi 5 février
Camille de Toledo est écrivain, essayiste et artiste (sous le nom de CHTO). Né en 1976 à Lyon, il construit depuis une quinzaine d’années une œuvre prolifique où se croisent les genres – micro-fictions, fables, essais, opéra, romans – et les langages – photographie, texte, bande dessinée, installation, vidéo. Habitant à Berlin, descendant d’une famille juive espagnole émigrée en Turquie, Camille de Toledo revient sans cesse à l’énigme de son héritage européen. L’Europe, dans son œuvre, est un espace où se croisent les langues et les cultures, où voisinent le poids paralysant de la violence historique et l’ouverture infinie des possibles. Passionné par la traduction et ce qu’il nomme l’«entredes-langues », il oppose à l’Europe des nations – obsédée par ses racines, son identité et ses frontières – « l’horizon ouvert, bâtard, mélangé des cultures européennes », cultures migrantes, dénuées de centre, dont l’être introuvable est restitué par la forme errante du spectre, du labyrinthe et « l’esthétique du vertige ».
Bibliographie sélective
• Herzl, une histoire européenne, avec Alexander Pavlenko, Denoël Graphic, 2018.
• Le Livre de la faim et de la soif, Gallimard, 2017.
• Les Potentiels du temps. Art et politique, avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, Manuella éditions, 2016.
• L’Inquiétude d’être au monde, Verdier, 2012.
• Vies potentielles. Micro-fictions, Le Seuil, 2011.
• Le Hêtre et le bouleau. Essai sur la tristesse européenne, Le Seuil, 2009.
Né en 1975, Arno Bertina est un écrivain publiant actuellement chez Verticales. Les expériences collectives et l’écriture polyphonique sont deux points très prégnants dans son travail d’auteur. Il s’essaye à différents types de récits dont nombre questionnent l’identité et le rôle de nos actions dans sa construction. Son engagement militant transparaît dans certains de ses textes, comme dans son roman Des châteaux qui brûlent, qui raconte l’occupation d’un abattoir placé en liquidation judiciaire. Par une prose maîtrisée, il montre son observation sensible de l’actualité et du politique et donne la parole à ceux qui ne l’ont pas ordinairement, créant un chœur de voix brutes, nous disant le monde contemporain.
Bibliographie sélective
• C’est quoi ce pays, Joca Seria, 2018.
• Des châteaux qui brûlent, Verticales, 2017.
• Des lions comme des danseuses, La Contre Allée, 2015.
• J’ai appris à ne pas rire du démon, éditions Helium, 2015.
• Numéro d’écrou 362573, avec A. Michalon, Le Bec en l’air, 2013.
• Je suis une aventure, Verticales, 2012.
• Anima Motrix, Verticales, 2006.
• Le Dehors ou la migration des truites, Actes Sud, 2001.
Nathalie Fillion le dit elle-même : c’est en toute insouciance qu’elle a écrit, pour sa compagnie, sa première pièce Pauvre Télémaque ou pas facile d’être le fils d’Ulysse. Comédienne et metteuse en scène nantaise, elle avait alors déjà plus de dix ans d’expérience de la scène, marquée notamment par la pratique du clown. Trois année après, elle arrive à faire publier Pauvre Télémaque grâce à une bourse du Centre National du Livre. Très attachée à la transmission, elle enseigne au CFA d’Asnières depuis 2008 et en 2016 fait jouer les élèves de l’Académie de l’Union, École supérieure de Théâtre du Limousin, dans sa pièce
Must go on. Puis, elle co-fonde, sur une proposition de l’auteur français Fabrice Melquiot, La Coopérative d’écriture. Son appétit joyeux pour les découvertes transparaît aussi dans son écriture. Ses pièces sont des boîtes à jouets : ludiques et rythmiques, elles témoignent d’une grande connaissance de la pratique du jeu d’acteur et d’un amour profond pour l’illusion théâtrale.
Bibliographie
• Plus grand que moi, Les Solitaires Intempestifs, 2018.
• Must go on, Lansman Éditeur, 2016.
• À l’Ouest, Actes-Sud, 2012.
• Alex Legrand, L’Harmattan, 2006.
à compléter
• Mercredi 6 février
Robin Cousin, né en 1984, est un auteur de bande dessinée. Il a suivi des études en arts appliqués, puis en architecture d’intérieur avant de se diriger vers la bande dessinée. Il a ensuite passé cinq ans aux Beaux-Arts d’Angoulême, puis a créé les éditions Les Machines avec des amis. Ensemble, ils organisaient le F.OFF d’Angoulême, un festival de microédition indépendante ayant lieu en parallèle du Festival International de bande dessinée. Il reçoit en 2015 le Prix de la fiction scientifique avec Le Chercheur Fantôme, puis en 2017 le Prix Révélation ADAGP avec Le Profil de Jean Melville.
Bibliographie
• Des milliards de miroirs, éditions FLBLB, février 2019.
• Le Profil de Jean Melville, éditions FLBLB, 2017.
• Le Chercheur de fantôme, éditions FLBLB, 2013.
Benoît Preteseille est né en 1980, il est un auteur de bande dessinée. En 2004, il a cofondé la maison d’édition Warum avec Wandrille Leroy. Il travaille aussi avec la Cinquième Couche, une maison d’édition belge, où il publie L’Oiseau de Francis Picabia puis L’Histoire belge. Et c’est en 2010, qu’il fonde sa propre maison d’édition : ION, dans laquelle il publie toutes sortes de livres et de brochures sur le dessin, et fait découvrir le travail de différents artistes tels que des tatoueur·euses, des photographes, et des illustrateurs et illustratrices.
Bibliographie
• Le Monde de Jeanne, texte de Laure Boutaud, Biscoto éditions, 2017.
• Musée spectre, ION, 2016.
• Duchamp Marcel, quincaillerie, Atrabile, 2016.
• Maudit Victor, Cornélius, 2013.
• L’oiseau de Francis Picabia, La Cinquième Couche, 2006.
• L’Écume d’écume des jours, d’après Boris Vian, Warum, 2005.
Bénédicte Heim, née à Strasbourg en 1970, a écrit une dizaine de romans depuis 2001 (Soleil Cou Coupé), marqués par le soleil et le mouvement, la passion amoureuse et la création. Une dizaine de souffles, de partitions illimitées. Bénédicte Heim écrit avec l’estomac. Sa prose, constamment tendue, trace des sillons sismiques, agence sur des crêtes d’une intensité brûlante. Les récits qu’elle compose – relevant plus de symphonies verticales – et les lecteurs et lectrices qu’elle emmène en ressortent lessivé.es et ébloui.es. Bénédicte Heim va plus loin que l’écriture : elle tord l’horizontalité pour des élancements, des enfièvrements magnétiques où les personnages aiment, s’aimantent, transgressent, créent dans des orchestrations lyriques inarrêtables. « On entre dans l’orbe du sidéral et dans l’ordre de la sidération » dans les marges de la contrebande, mais sans facticité, dans une langue intraduisible, qui ne se résorbe ni ne s’absorbe. Territoires inouïs.
Bibliographie sélective
Aux éditions des Contrebandiers :
• Et le corps blanc des amoureuses, 2017.
• Je suis de l’autre côté de ton péché, 2013.
• Tu ne mourras pas, Les contrebandiers et Alters Comics, 2013.
• Aly est grand, 2009.
• Salle 113, 2008.
• Adoremus, 2005.
• Soleil cou coupé, 2001.
Geneviève Charlot est comme un avatar de la fée Mélusine, enchanteresse du Poitou, répondant aux chants de sa terre natale, où les langues se mêlent, française et poitevine, être protéiforme et facétieux dans ses spectacles où le merveilleux le dispute à la malice. De scène en scène, Geneviève Charlot donne à entendre à travers le monde, des confins poitevins à Paris, jusqu’aux États-Unis, la parole secrète du Poitou, intime et universelle, à un public amateur de chanson française et friand de singularité culturelle. Depuis ses débuts d’écriture à l’adolescence, Geneviève Charlot, inspirée par la vie, a produit chants et spectacles, diffusés ensuite sur CD et DVD, qui ont donné lieu à nombre de représentations aux quatre coins du monde.
Discographie
• Du silence à la parole, 2011.
• Le Présent intérieur, 2005.
• Paroles Pierres, 2000 (épuisé).
• Passages, 1996.
• Vies de femme, 1994 (épuisé).
• La Dame de Chambrille (DVD), 2007.
Sur scène
• La Dame de Chambrille, conte musical.
Alidé Sans, née dans le Val d’Aran en1993, s’intéresse très jeune à la musique et commence à composer des chansons dès l’âge de 15 ans. Mais c’est en 2012 que sa carrière musicale démarre vraiment avec le clip Esperança, chanson contre la violence faite aux femmes. Entre 2015 et 2018 elle enregistre deux CD : Eth paradís ei en tu et Henerècla, un jaillissement de sons chauds et vibrants en occitan (aranais). Depuis 2012, Alidé Sans a fait retentir sa langue propre aussi bien dans les Pays catalans qu’au Pays Basque, en Aragon, à Madrid, en Italie… jusqu’aux États-Unis. Une voix et une personnalité qui restent libres comme l’air frais qui descend de la montagne.
Discographie
• Heneclèra (Hètaman), 2018.
• Eth Paradís ei en tu, 2015.
• Jeudi 7 février
Force d’ailleurs. Une voix comme nulle autre, et la littérature comme nécessité. L’univers de Clotilde Escalle est unique, et son invitation au voyage, permanente. Mais prends garde à toi, ô lecteur, celui-ci ne sera doux et docile. Car l’autrice détonne, par sa langue, maîtrisée de haute-voltige, où le monde hors monde s’insinue, bouscule et met à nu chaque être. L’écriture de Clotilde Escalle est instinctive, viscérale. Elle secoue, retourne le dedans tout en sublimant l’alentour. Elle découvre tout, le souvenir, le dit et le tue, elle oblige à la vérité, la nôtre, l’universelle.
Bibliographie
• Les Jeûneurs, Gwen Catalá éditeur, 2017.
• Mangés par la terre, Éditions du Sonneur, 2017.
• Voyage en Sévétie, Gwen Catalá éditeur, 2016.
• De mémoire d’Alice, Gwen Catalá éditeur, 2017.
• Partout, Gwen Catalá éditeur, 2017.
Thierry Illouz, né en 1961 en Algérie, est venu en France à l’âge d’un an. Il exerce le métier d’avocat pénaliste, mais est également romancier et dramaturge. Il puise dans son enfance la volonté de défendre ceux qui sont considérés comme indéfendables. Son dernier essai Même les Monstres en témoigne en partie ; il retrace son parcours en tant qu’avocat et partage ces réflexions sur le thème de la justice : son empathie à l’égard des criminels, la place de la médiatisation et de l’opinion publique dans la justice française, du milieu carcéral. Tout ceci en montrant une réflexion qui est faite sur la langue à travers l’utilisation du mot « monstre », que ce soit par l’auteur ou par l’opinion publique.
Bibliographie
• Même les monstres, éditions de l’Iconoclaste, 2018.
• La Nuit commencera, BuchetChastel, 2014.
• L’Ombre allongée, Fayard, 2004.
• J’ai tout, éditions Buchet-Chastel, 2004.
• Quand un soldat, Fayard, 2003.
Valério Romão est né en France en 1974. Il a étudié à Lisbonne et est diplômé de philosophie. Il est l’auteur de romans (Autismo, O da Joana, Cair para Dentro), de nouvelles (Facas, Da Família, Dez razões para aspirar a ser gato) et de pièces de théâtre (A Mala, Macha). Il est également traducteur en portugais de Virginia Woolf, Henri Michaux et Samuel Beckett. Il est traduit en Italie et en France, où son roman Autisme a été finaliste (short list) du Prix Femina 2016. Ses thèmes de prédilection sont la famille et les relations humaines. Les situations du quotidien prennent, sous sa plume, des contours aussi bien absurdes que fantastiques, nous renvoyant à une critique souvent acerbe, crue et ironique de nos sociétés occidentales.
Bibliographie
• De la Famille, trad. du portugais par Elisabeth Monteiro Rodrigues, 2016, éd. Chandeigne 2018 (Grand prix de traduction de la ville d’Arles 2018).
•Autisme, trad. du portugais par Elisabeth Monteiro Rodrigues, éd. Chandeigne, 2016.
Vîrus est un rappeur français qui a fait son entrée sur scène dans les années 2000, se démarquant par la noirceur et la force littéraire de sa plume. Il sort plusieurs EP et réalise plusieurs collaborations, notamment avec le beatmaker Banane. En 2013 il forme l’Asocial Club avec lequel il sort Toute entrée est définitive, album salué par la critique, où apparaissent Rocé et B. James. Lorsqu’il fait la découverte des textes de Jehan-Rictus, poète libertaire du début du XXe siècle, il se retrouve dans l’oralité, les jeux de langue de sa poésie et la misère qu’elle aborde. En 2017, Vîrus opère une réécriture plus actuelle des Soliloques du pauvre en collaboration avec l’acteur Jean-Claude Dreyfus. Vîrus conçoit un livre-album, à voir sur scène sous forme de concert-littéraire, aux éditions Au diable Vauvert et produit par son propre label Rayon du fond. Rappeur et poète ne font plus qu’un, à travers un art qui cherche à faire entendre l’expression d’une parole sociale singulière : celle de « ce bon pauvre, dont tout le monde parle et qui se tait toujours […] ».
Bibliographie & Discographie
• Les Soliloques du pauvre, Au diable Vauvert, Rayon du fond, 2017. (Livre-album)
• Huis-Clos, Rayon du fond, 2015.
• Le Choix dans la date, Rayon du fond, 2011.