La journée d’études du festival
à l’Espace Mendès France, centre de culture scientifique de la ville de Poitiers, avec et sur quelques invité·es de la semaine :
Mark Bellido, Martine Delvaux, Catherine Dorion, Anouk Langaney et Emmanuelle Pireyre
Depuis trois ans, le festival Bruits de langues se clôt par une journée d’études « recherche-création », grâce au soutien de la CVEC (Culture scientifique et vie étudiante / Université de Poitiers).

Dans cette journée qui réunit des auteurs, autrices et chercheurs et chercheuses (qui sont parfois les deux simultanément), il s’agit de s’interroger sur la notion d’intermédialité du point de vue de la création, en partant de pratiques artistiques, en l’occurrence celle de quelques-uns de nos invité·es.
En effet si l’intermédialité intéresse depuis quelques décennies les chercheurs et chercheuses, l’ensemble des relations et interactions de plusieurs médiums ou médias au sein d’une œuvre est un enjeu de la création artistique depuis des siècles, voire depuis l’origine de la littérature. Le laboratoire FoReLLIS va consacrer les prochaines années à clarifier les enjeux théoriques des médialités et de l’intermédialité, et le festival Bruits de langues a décidé d’apporter sa pierre à cette réflexion en réunissant quelques auteurs et autrices du festival pour les faire dialoguer, ensemble et avec des chercheur·ses sur ces questions.
En cohérence avec les œuvres des invité·es de Bruits de langues 2022, en particulier Mark Bellido, Martine Delvaux[1]Cliquez sur Elles parlent, pour écouter un podcast avec Martine Delvaux et Catherine Dorion, Anouk Langaney et Emmanuelle Pireyre, les organisateur·trices de cette journée d’études ont décidé d’interroger l’usage du matériau transmédial par nature qu’est le « document » et la manière dont il est présent dans les œuvres et dont il oblige à (ou permet de) repenser l’œuvre et plus généralement le statut du littéraire.
Cette concentration sur le document sera une manière de mettre en avant les enjeux sociaux et politiques (féminisme, écologie, inégalités sociales) des œuvres en lien avec la pratique de l’intermédialité.
À ce titre, cette journée s’inscrit aussi dans le projet Région « Intermédialités créatives et inclusives », qui réunit les universités de Poitiers, Bordeaux et Limoges.
Programme de la journée
9h30 – Accueil café
10h – Introduction
Stéphane Bikialo, Jean-Charles Massera et Mathilde Rimaud, « Quand les documents deviennent forme »
10h30-12h30 Les documents : matériau intermédial
Ludivine Thouverez avec Mark Bellido, « Le travail de terrain dans El Mesías de Mark Bellido »
Stéphane Bikialo, « Intermédialité et féminisme : Catherine Dorion et Martine Delvaux »
Anouk Langaney, « Le paradoxe du sourcier »
14h-18h – Intermédialité et savoirs : autour du travail d’Emmanuelle Pireyre
Emmanuelle Pireyre, Performance Chimère (50mn), Au Planétarium
Magali Nachtergael, « Poet against the machine : création et biotechnopouvoir »
Jean-Charles Massera, entretien avec Emmanuelle Pireyre
Martin Rass, « Chimères et féeries ou de la volonté de disparaître : Emmanuelle Pireyre »
Allez ! On y va !
Où Charles Pennequin fait une lecture performée en compagnie de Jean-François Pauvros, en direct sur France Culture et en public au Salon du livre de Paris, à l’occasion de la parution de Comprendre la vie aux éditions P.O.L, le mardi 30 mars 2010 dans l’émission de Laurent Goumarre : Le Rendez-vous.
Jean-Paul Hirsch
Source YOUTUBE
References
↑1 | Cliquez sur Elles parlent, pour écouter un podcast avec Martine Delvaux |
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