Lucie Mémin

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Lucie Mémin aime écrire, en français comme en langue régionale, « parlanjhe d’entre Saintonge et Poitou » : ses textes, légers et solides à la fois, traduisent cet amour de la langue et de l’écriture, le plus souvent en prose, histoires ou nouvelles toujours ciselées au plus près d’un vécu tantôt un peu autobiographique tantôt plus imaginaire. On retrouve, condensée, la même émotion dans les Tankas saintongeais, « mouments s’abeuillant De silences varts, coume âbre Rêvant de la mer » et dans des nouvelles comme La photographie. La vie est fragile, et Lucie Mémin se situe parmi ceux pour qui l’expression en langue régionale s’affirme comme exigence de dire la vie de façon plus complète, ou autrement : Laissez parler/causer les petits papiers (Thyitez causer les p’tits papés) pour en fixer les parfums, les sonorités, les couleurs, les rires…

Bibliographie sélective

La fotografie Bernancio n°74, 2003, Arantéle

Pepae aprent in novea parlanjhe. Bernancio n°81, 2004, Arantéle

« Tankas » séntunjhaes. Bernancio n°83, 2005, Arantéle

Thyitez causer les p’tits papés. Cressé : Editions des Régionalisme-Pyrémonde, 2011