Lundi 4 Mars

Aventure stylistique, montage protéiforme et douceur tragique, voici les mots qui nous viennent à l’esprit lorsque nous tentons de décrire l’œuvre d’Olivier Cadiot.

L’auteur nous fait l’honneur d’être présent tout au long de la semaine du festival Bruits de Langues. Une belle occasion pour vous de le découvrir (ou redécouvrir) au cours d’ateliers d’écritures ou de rencontres.

Olivier Cadiot inaugurera la 14ᵉ édition du festival Bruits de Langues le lundi 04 mars à 14h00 dans la Salle des Actes, avec une rencontre autour de son œuvre.

Capucine Delattre est une jeune autrice et éditrice engagée sur les questions de la  domination masculine, du mythe de l’émancipation par la sexualité ainsi que de la condition de la victime. Dans son nouveau roman Un monde plus sale que moi, elle aborde notamment la “zone grise” du consentement.

Capucine Delattre interviendra le lundi 04 mars à 15h30 dans la Salle des Actes, avec une rencontre autour de son œuvre. 

Depuis 1973, Michèle Métail diffuse ses textes au cours de « Publications orales », la projection du mot dans l’espace représentant pour l’auteure, le stade ultime de l’écriture. Elle a reçu en 2018 le prix Bernard Heidsieck du Centre Pompidou pour l’ensemble de son œuvre. 

Michèle Métail interviendra le lundi 04 mars à 16h30 dans la Salle des Actes, lors d’une rencontre aux côtés de Camille Bloomfield. Cette rencontre sera suivie d’une lecture performance. 

Poétesse, professeure et traductrice, Camille Bloomfield travaille la poésie sous toutes ses formes : écriture, performance, numérique, traduction, slam, recherche… Son dernier ouvrage, « Poèmes typodermiques », est un recueil de poèmes dans lequel elle met en scène des signes typographiques qu’elle a tatoués sur son corps afin d’en explorer leurs significations. 

Camille Bloomfield interviendra le lundi 04 mars à 16h30 dans la Salles des Actes, lors d’une rencontre aux côtés de Michèle Métail. Cette rencontre sera suivie d’une lecture performance. 

D’après le texte Grès de Guillaume Cayet
En partenariat avec Le Méta 

“Comment se transforme l’humiliation en colère ? Comment se produit l’instant décisif ? Lorsqu’un corps décide de passer à l’action, de monter dans un bus pour lancer des pavés à la capitale.

Grès est le récit d’une voix. Celle-ci se raconte, nous raconte. Sa trajectoire. De son travail, à sa voiture, les ronds-points, la nationale, la maison, les repas avec sa moitié et ses enfants…

Grès est l’histoire d’une tentative de sédimentation. De tous ces petits bouts d’incompréhension, de rage sourde qui forment à l’intérieur de l’estomac une pierre dure et solide. Grès est l’histoire de cette pierre. De cette pierre sortie du ventre, du ressentiment.”

Représentation le lundi 04 mars à 20h00 à la Maison des Étudiants.